C’est fait ! Maxon vient de lancer ZBrush 2025.2. Bon, je le dis tout de suite, on est pas sur des bouleversements spectaculaires, mais plutôt d’un affinement intelligent des outils existants. Je pense par exemple au flux de travail, à la modélisation de surface dure et à une meilleure intégration avec l’écosystème Redshift. Bref, une mise à jour qui ne crie pas révolution, mais qui respire l’optimisation pour les sculpteurs numériques exigeants !
ZBrush 2025.2 : ZModeler gagne en précision et en confort
Pour beaucoup d’artistes, ZBrush est synonyme de sculpture organique et de détails poussés (jusqu’à la folie) sur des créatures ou des personnages. Mais il ne faut pas oublier qu’il embarque aussi un outil dédié à la modélisation polygonale : ZModeler. Et ce module, souvent sous-estimé, s’enrichit dans cette version 2025.2 avec plusieurs améliorations pratiques héritées du travail réalisé sur la future version iPad de ZBrush.
Parmi les nouveautés, l’apparition d’options d’accrochage intelligentes lors de l’insertion de boucles de bords. Désormais, on peut aligner une nouvelle boucle sur le centre exact d’un polygone ou sur des points personnalisés. Ça change la donne quand on travaille sur des objets techniques ou si on veut modéliser des formes mécaniques avec une grande précision.
Autre ajout bienvenu : un nouveau mode de sélection rapide des polygones. On gagne tout de suite en fluidité quand on édite son maillage à la volée. C’est le genre de détail qui fait gagner du temps sans même s’en rendre compte. En plus, on peut désormais les sauvegarder sous forme de préréglages, histoire de retrouver son setup préféré en un clic.
Redshift s’invite un peu plus dans la sculpture
Autre évolution notable, et pas des moindres ! L’intégration renforcée de Redshift, le moteur de rendu maison de Maxon. ZBrush 2025.2 embarque désormais une mise à jour des matériaux Redshift avec plus de 18 nouveaux shaders, inspirés directement des presets disponibles dans les autres applications 3D compatibles.
L’intérêt ici est double. D’une part, on profite d’une meilleure cohérence visuelle entre son travail dans ZBrush et ce qu’on obtient dans Cinema 4D, Maya ou Houdini. D’autre part, la version CPU-only de Redshift, incluse dans l’abonnement ZBrush, permet désormais de rendre directement dans l’outil, sans passer par une application tierce. Ce n’est pas encore le pipeline GPU ultra-performant qu’on retrouve ailleurs, mais c’est largement suffisant pour valider des concepts, tester des matières ou réaliser des rendus propres à montrer à un client ou à son DA.
C’est aussi une porte ouverte vers des workflows plus intégrés, plus compacts. Et si vous jonglez déjà avec d’autres logiciels de la suite Maxon, l’écosystème devient de plus en plus fluide.
Tarifs et compatibilité de ZBrush 2025.2
ZBrush 2025.2 tourne sur Windows 10 ou plus et macOS à partir de la version 11.5. Comme pour les autres logiciels Maxon, le modèle d’abonnement reste la norme, avec un tarif de 35,90 €/mois ou 430,80 € à l’année. Pas de version perpétuelle ici, mais un accès régulier aux mises à jour et aux nouvelles fonctionnalités, y compris celles prévues dans les mois à venir (comme la version iPad).
Bref, ZBrush 2025.2 s’impose donc comme une version de consolidation. Elle ne chamboule pas les fondations, mais elle rend chaque outil plus malin, plus rapide et plus agréable à utiliser. Et ça, quand on passe ses journées à sculpter des modèles complexes ou à assembler des topologies chiadées, ça fait toute la différence !
