Dans le monde des VFX et de l’animation, chaque mise à jour de Houdini apporte son lot d’innovations. Et avec la sortie d’Houdini 20.5, un nouvel outil fait parler de lui : Copernicus. Ce framework de traitement d’images accéléré par GPU ouvre de nouvelles possibilités, notamment dans la création de textures procédurales, le compositing rapide et le rendu non photoréaliste (NPR). Si tu découvres Houdini et que tu te demandes ce qu’apporte Copernicus, voici un bref aperçu de ce qu’il peut t’offrir !
Copernicus, c’est quoi exactement ?
Dans Houdini, la gestion des textures et des images a toujours été un aspect essentiel du workflow. Avant l’arrivée de Copernicus, il fallait utiliser les anciens réseaux COPs (Compositing Operators). Alors ok, c’est un système puissant, mais aussi limité en termes de performance et d’interactivité.
Et c’est ici que Copernicus joue sa carte ! Il réinvente cette approche en introduisant un système basé sur l’accélération GPU. Pour le dire autrement, plutôt que de s’appuyer uniquement sur le processeur, Houdini délègue une partie du travail à la carte graphique. Résultat ? Les calculs sont beaucoup plus rapides avec un retour visuel quasi-instantané.
Là où Copernicus se distingue particulièrement, c’est dans sa capacité à traiter les images directement dans l’espace 3D. Contrairement aux logiciels de compositing traditionnels qui fonctionnent sur des calques 2D, il permet d’appliquer des modifications en contexte. C’est-à-dire directement sur les surfaces des objets et au sein d’une scène 3D.
Alors forcément, il est possible de partir sur de nouvelles méthodes de création ! C’est le cas pour les textures procédurales, les effets visuels stylisés ou le traitement d’images en temps réel sans passer par un logiciel externe !
Pourquoi Copernicus est un game changer pour Houdini ?
Si tu as déjà travaillé sur des textures, des shaders ou du compositing, tu sais forcément que certains calculs sont longs ! Très, très longs… Mais avec Copernicus, Houdini propose une approche bien plus réactive pour un contrôle immédiat sur l’image sans sacrifier la qualité.
Le point le plus impressionnant réside dans la possibilité de manipuler les images directement dans Houdini, sans avoir à exporter des textures pour les modifier ailleurs. Il est donc possible de tester et d’ajuster des effets, des corrections colorimétriques ou des variations de texture en temps réel, sans casser son flux de travail.
L’autre point fort de Copernicus, c’est sa flexibilité. Plutôt que d’être limité à des méthodes de traitement d’image fixes, l’outil permet d’appliquer une approche nodale, typique de Houdini. On peut donc empiler des opérations, les ajuster dynamiquement et tester plusieurs variantes sans contrainte.
Pour les artistes spécialisés dans le rendu NPR (non photoréaliste), Copernicus offre aussi une palette d’outils très intéressante. On peut facilement créer des styles graphiques uniques, des ombrages stylisés et d’autres effets qui rappellent le dessin animé, la peinture ou l’aquarelle. Et tout ça, sans passer par un moteur de rendu complexe !
Comment fonctionne Copernicus dans Houdini ?
Tu ouvres Houdini 20.5 pour la première fois et tu cherches Copernicus ? Tu le trouveras dans la nouvelle famille de nœuds COPs, conçue spécifiquement pour ce framework. Ces nœuds permettent d’appliquer des transformations d’image, de générer des textures procédurales, de filtrer des données visuelles et j’en passe.
Le principe est assez simple à comprendre, même pour un débutant. Chaque nœud COP représente une opération sur l’image. Tu peux donc connecter plusieurs nœuds entre eux pour créer une chaîne de traitement, ajuster des paramètres en temps réel et voir immédiatement le résultat sur ta scène 3D.
L’un des aspects les plus puissants de Copernicus, c’est son intégration avec le reste de Houdini. On peut facilement lier les nœuds COPs à des shaders, des matériaux ou des simulations. C’est super puisque ça permet de générer des textures adaptatives basées sur les objets et les animations.
Pour te prendre un exemple, imagine que tu veux créer un effet de peinture dynamique sur un modèle 3D. Avec Copernicus, tu peux générer une texture procédurale, l’appliquer directement sur ton objet et voir en temps réel comment elle s’adapte aux mouvements de la caméra ou aux changements de lumière.
Copernicus : l’avenir du compositing dans Houdini ?
Avec cette mise à jour, Houdini cherche à se rapprocher encore plus d’un véritable environnement de production autonome. Il faut quand même rappeler que jusqu’à il n’y a pas si longtemps, on devait souvent passer par des logiciels tiers comme Photoshop, Substance Designer ou After Effects pour ajuster les textures et leurs rendus.
Sauf que désormais, grâce à Copernicus, cette étape devient de moins en moins nécessaire ! Houdini devient capable de gérer toutes ces tâches en interne, avec une rapidité et une efficacité au rendez-vous. Du coup, moins de perte de temps, d’abonnements à d’autres logiciels tiers et moins d’apprentissage. Concrètement, vous pouvez vous focaliser uniquement sur votre projet dans un seul et même soft.
Mais il faut aussi noter que cette évolution s’inscrit dans une tendance plus large où les outils de production en temps réel deviennent la norme. On l’a vu par exemple dans la dernière version Unreal Engine 5.5 qui intègre de plus en plus d’outils de compositing et de texturing. Fatalement, SideFx s’adapte en offrant une solution compétitive et fluide dans Houdini.
Avec une accélération considérable des nouvelles tech et de l’IA, il y a fort à parier que Copernicus continue d’évoluer avec de nouveaux nœuds et de nouvelles fonctionnalités. Donc si tu débutes dans Houdini, c’est clairement un outil à suivre de près ! Il va sans doute redéfinir la manière dont on traite les images et les textures en 3D.
Pourquoi faut-il (absolument) essayer Copernicus dès maintenant ?
Tu travailles déjà sur Houdini et tu cherches un moyen d’accélérer ton workflow, de gagner en flexibilité et de tester des idées visuelles plus rapidement ? Copernicus est fait pour ça ! Avec son approche accélérée par GPU, sa gestion en temps réel des textures et des effets et son intégration fluide dans Houdini, c’est une petite révolution dans le traitement d’images pour la 3D. Que tu sois motion designer, spécialiste des VFX ou créateur de jeux vidéo, ce nouvel outil peut t’aider à optimiser tes rendus tout en affinant le compositing dans un délai record ! À toi de le tester pour me dire en commentaires ce que tu en penses. 😉
